Affichage des articles dont le libellé est Bordeaux. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Bordeaux. Afficher tous les articles

03 janvier 2016

Esquisse d'un quartier de Bordeaux

Oui c'est incroyable mais vrai : voici un nouvel article sur le blog !
Et vous pouvez remercier Babette pour cela qui nous revient avec une nouvelle chronique !
Alors quant à moi, l'envie de publier par ici est-elle revenue pour 2016 ? C'est bien possible ;-)
J'en profite d'ailleurs pour vous souhaiter à tous une très belle année 2016, qu'elle vous apporte tout ce dont vous souhaitez ;-)

En attendant, je vous laisse découvrir le récit de Babette qui vous parle de nouveau de l'histoire de la ville de Bordeaux :

Nous avons la chance d'habiter une ville qui possède une histoire très riche et qui a toujours eu un rayonnement important, souvent international, à différentes époques. 
Je voudrais évoquer un quartier, ou plutôt un ensemble de quartiers, qui n'est peut-être pas le plus beau ni le plus célèbre, mais qui reflète bien la vie de notre cité ! 
C'est un vaste ensemble qui se situe entre la rue Saint-Genès, les quartiers du Tondu, de Mériadeck, et les boulevards entre la barrière de Pessac et la rue Judaïque.
Nous allons voir les modifications faites au cours des XIXe et XXe siècles.

La construction des boulevards 

Jusqu'au XIXe siècle, Bordeaux avait tendance à s'étaler vers l'Ouest. Après 1830, on envisage l'union de la ville et ses faubourgs. Les champs et les cultures pénètrent encore dans Bordeaux.
Le baron Haussman qui fut préfet de la Gironde, entre 1851 et 1853, dans ses mémoires évoque l'idée d'un boulevard de ceinture. Il n'a rien entrepris mais le plan fut ensuite dressé sur l'ordre du gouvernement.
La construction du boulevard a commencé en 1853. Les contemporains estimaient que cette ligne de boulevards jouerait le même rôle que les remparts au Moyen-Age, qu'elle marquerait la limite de la ville de Bordeaux. Le nom de "barrières" fut rapidement donné aux avenues qui séparent la ville des communes limitrophes. 

barrière saint-genès, source : mariessourire.com

Les échoppes bordelaises

Bordeaux était une ville où dominaient les petites maisons, les "échoppes". Elles s'alignent dans les quartiers qui vont vers les boulevards. Elles sont en pierre blanche. Ces quartiers présentent une très grande uniformité. La grande période de construction des échoppes se situe entre 1850 et 1880. Aux XVIe et XVIIe siècles, il s'agissait de boutiques d'artisans ou de commerçants. 
Vers 1990, Bordeaux comptait environ 14 000 maisons sans étage. 
Les échoppes font de Bordeaux la plus étendue des grandes villes de France, par rapport au chiffre de sa population. 

échoppe bordelaise, source : http://www.bordeaux2030.fr/


Saint Genès-Saint Nicolas 

La rue Saint-Genès est alors une unité d'habitats originale au milieu de quartiers méridionaux. On y trouve de vastes hôtels particuliers à porte cochère et balcon de pierre. Par sa structure sociale, son architecture, elle rappelle les boulevards. 
Le quartier Saint-Nicolas devient au XIXe siècle le lieu d'arrivée des étrangers venus par les routes de Toulouse et de Bayonne. 



Saint Augustin - Parc Lescure - Saint Bruno

Un homme a marqué l'histoire de Bordeaux pendant la période d'entre deux-guerres : Adrien Marquet.
Il a été député et maire pendant près de 20 ans. Il a été un constructeur, s'est intéressé aux problèmes d'administration de la ville. Socialiste, il a rompu avec ce parti en 1936; il s'était intéressé au New Deal de Roosevelt. Il convainc le conseil municipal de recourir à l'emprunt. Celui-ci adopte en 1929 un plan d'ensemble. 
En 1920, l'office H.B.M (Habitat à Bon Marché) de Bordeaux, avait été créé pour lutter contre les fraudes.
A la limite sud de Saint-Augustin - enclave de Bordeaux à l'extérieur des boulevards - la cité Galliéni est construite en 1923, puis les cités Loucheur et Carreire en 1929. Des familles nombreuses y sont relogées. Dans l'entre deux-guerres, la classe aisée fait construire des maisons cossues en "pierre d'Angoulême" . L'ensemble le plus homogène se trouve près de la barrière d'Ornano et sur les nouvelles voies du Parc Lescure ou près de la barrière de Pessac. 
Le stade municipal - actuel stade Chaban Delmas - est construit entre 1934 et 1938.

parc lescure, source : sud-ouest.fr


Il reprend sur huit hectares les installations sportives du Parc Lescure. C'est un ensemble très complet d'installations.
Le terrain principal est entouré d'une piste d'athlétisme et d'une piste de cyclisme, gymnase, quartiers des athlètes, terrains annexes omnisports.
Le stade a été conçu par Diwelles. Il comprend 32 000 places, la solution architecturale est hardue pour l'époque : il s'agit d'une voûte unique en béton en porte à faux, sans piliers pouvant gêner le spectateur. Il est inauguré en 1938 pour la coupe du monde de football. Il a une entrée monumentale sur le boulevard. A l'époque, c'est le plus moderne et le plus vaste stade d'Europe.

Sur les boulevards on construit la caserne Xaintrailles. 
Le quartier Saint-Bruno-Mériadeck est peuplé de petits commerçants, de tenanciers d'hôtels meublés, d'un sous-prolétariat.

La cité administrative, la bourse du travail et le développement des centres médicaux

Les établissements hospitaliers s'installent à la fin du XIXe siècle dans le quartier du Tondu, le plus salubre de la ville et encore pourvu d'espaces libres. 
Puis Bordeaux édifie une cité hospitalière, sur les anciens domaines de Pellegrin et de Canolle. 
L'équipement hospitalier s'est enrichi de centres spécialisés : Centre Abadie, Centre Bergonié, pavillons nouveaux à l'hôpital Pellegrin. Le centre hospitalier universitaire (C.H.U) s'est développé sur les terrains des hôpitaux régionaux de Pellegrin et de Picon. La nouvelle faculté de médecine est construite.

La bourse du travail du cours Aristide Briand a été construite en 1935 sur les plans de Diwelles. C'est à la fois un centre de réunion d'information sociale, d'instruction générale et professionnelle et le siège de divers syndicats.



Pendant pratiquement toute la deuxième moitié du XXe siècle, Bordeaux a bénéficié de la notoriété de son maire : Jacques Chaban Delmas qui a été plusieurs fois ministre, premier ministre, président de l'Assemblée Nationale. 

Bordeaux et Caudéran fusionnent en 1965. La communauté urbaine est créée en 1966. 
Depuis 1945, on projetait d'édifier une cité administrative, mais ce projet fut sans cesse retardé. 
C'est ainsi à Caudéran, en bordure du boulevard que sont construits ces bâtiments. L'ensemble comprend 2 tours, la deuxième a été achevée en 1968, c'est le premier "gratte-ciel" à l'échelle bordelaise. Les tours ont 23 étages. On y trouve les services départementaux et régionaux pour l'équipement, l'agriculture et les finances. Les bâtiments sont munis de murs rideaux de verre et aluminium avec brise soleil.



Mériadeck

En 1954, pour débarrasser la ville du quartier vétuste et douteux de "Mériadeck",  fut mise en route la plus grande opération de rénovation urbaine en France : c'est le nouveau quartier de l'Hôtel de Ville. L'architecte Willerval a réalisé le plan d'ensemble de ce quartier qui fut alors l'un des seuls espaces verts créés en France en centre-ville depuis 1914. 

esplanade charles de gaulle, source : bordeaux.fr


Le bâtiment le plus original est celui de la Caisse d'Epargne. On y trouve l'hôtel de la communauté urbaine, l'hôtel de la préfecture et la Trésorerie Générale. 
L'hôtel de région et l'hôtel de police y ont été construits un peu plus tard. La Médiathèque, au fond très riche, comprend plus de 500.000 volumes et 3500 manuscrits.
Il y a aussi une galerie marchande, des logements, un hôtel de luxe, une salle polyvalente de 5900 places (la Patinoire). 



Dans tous ces quartiers, le Bordeaux des XIXe et XXe siècle s'est beaucoup étendu, développé. On y a fait les constructions les plus importantes pour la vie administrative, économique, sociale, sportive de la ville. Mais il semble maintenant saturé. 
Au XXIe siècle, Bordeaux se développe toujours, mais dans d'autres secteurs.


Bibliographie :
- L'Histoire de Bordeaux, publiée sous la Direction de Ch-Migounet, par la Fédération Historique du Sud-Ouest, sous les auspices de la ville de Bordeaux :
* T.VI Bordeaux au XIXe siècle, 1815-1914
* T. VII Bordeaux au XXe siècle


                

6

25 mai 2015

Interview d'Alice de Beauty Bike - soins esthétiques à domicile à Bordeaux

Hello à tous !
Je reviens aujourd'hui pour vous présenter Alice de Beauty Bike, esthéticienne à domicile à Bordeaux.
J'ai rencontré Alice lors de la soirée Pinterest de Bordeaux, et elle m'avait tout simplement réalisé la meilleure manucure que je n'ai jamais eue !



Ni une ni deux, je la re contacte ensuite pour faire appel à elle pour un EVJF que je dois organiser (et pour tout vous dire nous sommes actuellement en train de profiter de ses prestations ^^ Un nouvel article pour vous décrire tout ça viendra très vite ;) ).
Je lui ai également proposé de jouer le jeu de l'interview et de répondre à quelques unes de mes questions; Elle a gentiment accepté et voici ses réponses ci-dessous ! Vous allez tout savoir sur Alice et son concept d'esthéticienne à domicile à Bordeaux en vélo !

1)Peux-tu nous présenter Beauty Bike en quelques mots ?


Beauty Bike, c’est mon bébé. Ce concept est né en Janvier 2012. Je venais d’arriver à Bordeaux et j’avais très envie d’être à mon compte. 
Beauty Bike , c’est de l’esthétique à domicile. Ma particularité, c’est que j’ai choisi de me déplacer en vélo triporteur pour aller chez mes clientes. Je rayonne jusqu’au boulevards et même quelques fois un peu plus loin. Je propose toutes les prestations qu’un institut peut te proposer ( soins du visage, massages, manucure, épilations, maquillages … ) mais tu restes installé confortablement chez toi ;) 
Puis, un an plus tard, j’étoffe ma carte de soins avec les Pamper Party. Ce sont des moments beauté entre filles. Le concept est simple, vous vous retrouvez entre amies chez l’une d’entre vous et chacune votre tour vous vous faites chouchouter. Une autre façon de faire mon métier, encore plus convivial, un vrai moment de plaisir pour mes clientes comme pour moi !  

2) Quel a été ton parcours et quelles ont été les étapes qui t'ont amenée à créer le concept Beauty Bike ?

J’ai commencé mes études en esthétiques en sortant de la 3ème en Normandie d’où je suis originaire. A 17 ans, j’ai obtenu mon CAP puis depuis plus tard j’ai acquis un Brevet professionnel. L’esthétique était ma passion il était donc évident pour moi que j’allais me tourner vers ce métier. A la fin de mon apprentissage, j’ai décidé de créer une première auto-entreprise ou je faisais de l’onglette à domicile ainsi que dans 2 instituts qui n’étaient pas équipés. Cela marchait du tonnerre ! Un an plus tard, je débarque à Bordeaux pour des raisons personnelles, je crée Beauty Bike 4 mois après mon arrivée. 

3) Pourquoi Bordeaux est une ville adaptée à ton activité ?

Lorsque je suis arrivée à Bordeaux en août 2011, nous étions en voiture dans cette belle ville pour nous déplacer entre chaque visite d'appartement. Nous avons très vite compris que la voiture n’était pas la bienvenue dans le centre. Quand j’ai voulu ensuite me lancer à domicile, c’était évident que je n’allais pas me déplacer en voiture ( même si je me déplace en voiture pour les mariages ). Après plusieurs recherches, j’ai entendu parlé du vélo triporteur. Je trouvais que le vélo collait parfaitement à cette ville qui a beaucoup de pistes cyclables et de petites rues sans place de stationnement. 

4) Quel statut a-t-eu choisi ? Te convient-il ?

Aujourd’hui je suis en auto-entreprise. C’est un statut qui me convient parfaitement grâce à sa simplicité pour démarrer une activité. Il se pourrait que je change de statut dans quelques temps pour une évolution de mon entreprise … 

5) Penses-tu développer tes "Pamper Party"  et envisager de t'associer avec d'autres partenaires pour l'organisation d'événements de plus grande ampleur ? (traiteur, conseil en image, loisirs créatifs ... )

Je prends un vrai plaisir à organiser des évènements et à y participer ! Les pamper party se développent de plus en plus et je souhaite que ça continue ! Je travaille déjà en partenariat avec Cécile de l’agence de relooking « Les jolies filles », mais nous n’avons jamais fait d’évènements ensemble. Nous sommes plutôt en partenariat. Lorsqu’une cliente me demande une conseillère en image je la conseille les yeux fermés. Lors de chaque Pamper Party je ramène des macarons de chez M le Macaron. Avec Marion, nous avons déjà pensé faire des ateliers création de macarons et pamper party … Pourquoi ne pas le mettre en place. Tout cela demande beaucoup de travail , mais je ne suis pas contre une association de plusieurs prestataires !  C’est un vrai enrichissement de pouvoir travailler avec des personnes passionnées.


Un grand merci à Alice pour avoir répondu à mes questions :-)

Et vous, êtes-vous adepte de l'esthétisme à domicile ? 
12

21 avril 2015

Opération VINITHON à Bordeaux - lutte contre le cancer

Bonjour à tous :-)

Je reviens aujourd'hui sur le blog avec un article un peu spécial.
En effet je souhaite vous parler d'une opération solidaire encore peu connue qui est organisée à Bordeaux : le VINITHON.

Le VINITHON c'est quoi ?

Le VINITHON a été créé l'an dernier par la Chambre d'Agriculture de la Gironde et les Oenocentres au profit de l'association Agir Cancer Gironde.

A Bordeaux, capitale du vin, le VINITHON a visée à soutenir la recherche dans la lutte contre le cancer en collectant des bouchons en liège.
L'association récupère ensuite la collecte et la transmet à un liégeur local qui les traite pour produire de nouveaux produits comme des panneaux d'isolations phoniques et thermiques à partir des bouchons recyclés. L'intégralité des bénéfices de la vente des ces panneaux est ensuite versée à l'Institut Bergonié de Bordeaux, entité reconnue au niveau international dans la recherche contre le cancer et l'accompagnement des malades.
En 2014, l'Institut a notamment reçu la somme de 20.000 euros grâce au VINITHON.

Comment participer pour soutenir la recherche ?

Pour cette 2ème édition, et jusqu'au 20 juin, le VINITHON a besoin de vous !

Je vous invite donc à vous rendre dans les nombreux points de collecte de bouchons en liège présents à Bordeaux et dans toute la Gironde.



Voici la liste des points de collecte que vous pouvez trouver à Bordeaux par exemple ci-dessous  :

Points de collecte sur Bordeaux:

Cave Thiers355 Avenue Thiers 
Resto Guinguette Chez AlriqPort Bastide ZA Quai des Queyries 

Maison de l'Environnement3 rue de Tauzia 

Passion Coiffure11 rue Bellus Mareilhac
Tendance Médoc168 Cours du Médoc
La Causerie des Chartrons 14 Avenue Emile Counord

Nicolas (caviste)25 cours Portal 

Simply Marketcentre commercial Grand Parc

France Bleu Gironde95 rue Judaïque 

Simply Market108 rue du Vélodrome

Institut Bergonié229 Cours de l'Argonne


Cos Villa Pia52 rue Treuils

Spar271 Cours de la Somme 

Chamatous Couture21 rue Flornoy 














Un centre de ramassage sera notamment présent du 8 au 17 mai sur le Salon de l'Agriculture d'Aquitaine à Bordeaux-Lac.

Pour connaître le point de collecte le plus proche de chez vous ou de votre lieu de travail, je vous invite à prendre contact avec Noëlie du service marketing de la Chambre d'Agriculture de la Gironde à cette adresse : marketing@gironde.chambagri.fr

Et désormais conservez vos bouchons en liège, ils peuvent être très utiles ;-)

Page Facebook VINITHION
Compte Twitter Vinithon_Bx


3

31 mars 2015

L'histoire du quartier des Chartrons à Bordeaux

Babette revient aujourd'hui pour nous faire part d'une nouvelle chronique sur l'histoire de notre région. Après être allé du côté des origines du Cap Ferret, cette fois-ci nous revenons dans la capitale girondine pour partir à la découverte de l'histoire d'un des quartiers les plus courtisés du moment à Bordeaux : les Chartrons.

Quelle est l'histoire des Chartrons ?

Le nom des Chartrons est intimement lié à celui de la ville de Bordeaux
Qui étaient alors ces chartrons qui ont joué un rôle si essentiel dans l'histoire de notre ville, dans sa renommée internationale ?

Globalement, nous savons en général qu'ils étaient des négociants en vin et qu'ils habitaient le quartier qui porte leur nom.
Les Bordelais de souche avaient semble-t-il peu de goût pour le commerce et ont toujours fait appel à des étrangers. 
Au XIVe siècle, des religieux chartreux, chassés du Périgord viennent s'installer à Bordeaux dans des quartiers insalubres qu'ils amendent : c'est l'origine du quartier des Chartrons.

Le développement des Chartrons par des négociants de diverses nationalités

Au XVIIe siècle, des négociants flamands, hollandais, anglais puis allemands s'y installèrent. Ils forment des dynasties qui achèteront, des domaines viticoles. Ils tiennent le haut du Pavé, d'où le nom donné au "Pavé des Chartrons" - actuel cours Xavier Arnozan.



Source : flickr.com Profil filtran

Les Hollandais sont prédominants jusqu'au début du XVIIIe siècle, les négociants de la Hanse - ports allemands de la mer Baltique - les ont progressivement remplacés. A partir du XVIIIe siècle seuls les vins sont débarqués aux Chartrons.
Le commerce des vins devient alors routine. De 1713 à environ 1793 le négoce de Bordeaux connaît une splendeur inouïe.
A partir des années 1720, une forêt de mâts couvre la Garonne et témoigne de l'activité fébrile du Port de la Lune (nom donné à cause de sa forme de croissant)
En 1789, Bordeaux compte environ 111 000 habitants (45 000 en 1700), c'est la 3ème ville de France, le 1er port français; son accroissement est supérieur à celui de toute autre ville française.


Source : france.jeditoo.com  Litho 1776 par Le Gouaz, d'après N.-M. Ozanne, Bordeaux, Archives municipales

En 1785, la romancière allemande, amie de la famille de Chartrons Bethmann, en visite à Bordeaux, mentionne environ 400 navires au Port de la Lune. La liberté absolue du commerce est à l'origine de cette prospérité - le sont les immigrants du négoce, étrangers d'Europe du Nord, protestants venus du Sud-Ouest et du Midi de la France qui ont donné à Bordeaux ses meilleurs chances. En 1705, à la fin du règne de Louis XIV, une chambre de commerce est créée à Bordeaux.
Les réseaux tissés par l'Internationale protestante ont eu un rôle primordial à l'époque. Les chartrons investissaient une partie de leurs bénéfices dans l'achat de grands domaines.

Bordeaux, capitale du vin

Bordeaux devient ainsi petit à petit la capitale du vin, surtout à partir du XIXe siècle. Le vin est alors un produit dans une large mesure fabriqué par le négociant. Les vins des grands châteaux ( d'Yquem,  Margaux, Latour ...) sont commercialisés par l'élite des négociants des Chartrons.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, sous le règne de Napoléon III, il commence à y avoir des conflits entre les négociants et les propriétaires. La Chambre de commerce est le porte-parole des négociants.
En 1855 le négoce bordelais publie à l'occasion de l'Exposition Universelle la "classification officielle" des vins de Bordeaux : le prix de vente du vin est alors subordonné à cette classification.

Auparavant seul le nom du négociant faisait vendre le produit. Pour ne pas être à la merci des propriétaires, les négociants achetaient d'avance les récoltes de plusieurs années. Les négociants exerçaient en effet une véritable dictature sur le commerce des vins. Lors de l'exposition de 1867, les producteurs peuvent indiquer leur nom sur leurs bouteilles. Désormais on achètera un "château" et non une marque.
La prépondérance du négociant se justifiait par la complexité du marché du vin. Au XIXe siècle, Bordeaux exporte dans le monde entier, plus de la moitié des vins de Gironde sont vendus à l'étranger. Le négoce est à la merci des goûts et des réglementations douanières. Le vin devient un produit de luxe lié aux spéculations.

Toute l'importance des chartrons dans la vie et le développement de Bordeaux

Les chartrons ont joué un rôle important dans la vie de Bordeaux; Au XVIIIe siècle des chartrons font partie de la société où se trouve l'élite de la culture, l'Académie, relayée par la société du Musée où on trouve des futurs girondins, qui renaîtra au XIXe siècle sous la forme d'une société philomatique. Au XIXe siècle deux négociants allemands sont devenus députés. Aux XVIIIe et XIXe siècles, même s'ils ne sont pas très nombreux, les chartrons allemands contrôlent une partie importante des activités économiques. Ils vont donner un caractère spécifique à la classe supérieure de la société bordelaise.
Au XIXe siècle deux maires de Bordeaux sont issus de familles de chartrons allemands, Alexandre de Bethmann et Albert Brandenburg.

Le quartier des  Chartrons, caractérisé par son architecture

Le quartier des Chartrons est célèbre pour son architecture particulière. Strictement, il s'agit du quartier compris entre le quai des Chartrons et la rue Notre-Dame.
Dès le XVIe siècle, la demeure se subordonne à l'entrepôt. Les immigrants étrangers s'installent dans le faubourg des Chartrons. C'est alors un comptoir entrecroisant des rues à damiers. Les chais sont les magasins, entrepôts où sont logés les vins, farines, denrées coloniales. 
Au XVIIIe siècle l'intendant Tourny voulut faire participer entièrement le quartier des Chartrons (alors un peu à l'écart du reste de la ville) à la vie de Bordeaux. Suivant la Garonne, Tourny établit un plan d'alignement pour les façades selon lequel les négociants construisirent leur maison. Au rez-de-chaussée il y a une large porte cochère qui permet de s'enfoncer dans un édifice très profond avec le bureau, la cuisine, le chai. Au premier étage se trouvent le salon et la salle à manger, les chambres sont à l'étage supérieur. De leurs maisons les chartrons voyaient tout ce qui se passait sur les quais et la Garonne.




Au Pavé des Chartrons (cours Xavier Arnozan), les propriétaires se sont accordés à construire des demeures semblables, maisons à balcons sur trompes construites au XVIIIe siècle.

De nos jours le nom des Chartrons est toujours associé au vin de Bordeaux. 
La vie de ce vin, de renommée mondiale, est toujours dans ce même quartier.

Lectures consultées & pour aller + loin 

- le musée des Chartrons, du vin et du négoce : 41 rue Borie - consacré au négoce du vin aux XVIIe et XVIIIe siècles.
- "Histoire de Bordeaux", sous la direction de Ch. Migounet (T. IV - Bordeaux de 1453 à 1715 ; T.V - Bordeaux au XVIIIe siècle ; Bordeaux au XIXe siècle)
- Paul Butel "Vivre à Bordeaux sous l'Ancien Régime", Perrin 1999
- Michel Espagne, "Bordeaux Baltique", la présence culturelle allemande aux XVIIIe et XIXe siècles. Editions du CNRS 1991

Et vous que connaissez-vous des Chartrons ? Que pensez-vous de ce quartier ?

J'espère que cette nouvelle chronique de Babette vous a plu :) Pour ma part je reviens au plus vite avec un article sur une ville italienne que j'ai eu la chance de visiter il y a presque 2 ans : Bologne !
A très bientôt.

Carlota
11

12 janvier 2015

Exposition Andrea Branzi à Bordeaux : entre design et art contemporain

Fin décembre, j'ai été invitée par le musée des arts décoratifs et du design de Bordeaux, à me rendre à une exposition sur le designer Andrea Branzi.
Cette exposition  a la particularité d'être hors-les-murs et se trouve dans l'Espace Saint-Rémi.
Vous savez que j'aime beaucoup cet espace d'exposition, je m'y suis notamment rendue pour l'exposition sur La chaussure, une passion française ainsi que pour l'exposition La Redoute.

C'est Célia qui sera notre guide pendant cette visite et tout le long elle saura attirer mon intérêt.

Pour ma part Andrea Branzi, m'était inconnu. Il faut dire que mes connaissances en design sont assez limitées... 

Nous commençons la visite par une mise en contexte.
Andrea Branzi est italien, et de sa Province (il est né à Florence en 1938), n'est pas connecté à toute cette exaltation pop qui se développe dans les années d'après-guerre dans les grandes capitales du monde.

Diplômé en architecture à l'Université de Florence, il développe ensuite le projet Archizoom Associati, avec des productions de mobilier :



Dans les années 1970 et 1980, il crée alors Alchimia puis Memphis, et développe le mouvement du Nouveau Design italien, qui repose sur le déclin des marchés de produits de masse pour mettre en avant des marchés de tendances et de niches.


Ce en quoi réside la particularité du travail d'Andrea Branzi : nous proposer du design comme saupoudré d'art contemporain. Plus précisément l'envie d'Andrea Branzi est de ne pas réduire le design au modern. En découle une opposition à la soumission d'un cahier des charges, à la production en série.



Andrea Branzi nous propose alors de voir le mobilier, les bâtiments, comme modulables. Le fonctionnel n'est pas sa priorité, l'expression l'est.
Il développe une nouvelle vision de l'environnement urbain avec par exemple son projet pour le Grand Paris : intégrer les animaux à la vie urbaine afin de déstresser la population. (mais qui n'a pas été retenu ;) )
Au delà d'être designer, Andrea Branzi se révèle théoricien.







L'exposition s'intitule Please to Meet You, 50 ans de créations (le camp des Rolling Stones est choisi, n'osez pas évoquer les Beatles en sa présence ;-) ).

Andrea Branzi vit toujours en Italie, mais à Milan depuis 1973.

L'exposition (que je vous conseille bien sûr) se tient jusqu'au 25 janvier à l'Espace Saint-Rémi de Bordeaux, 4 rue Jouannet.
De 12h à 18h tous les jours sauf mardis et jours fériés.
Visites guidées tous les samedis et dimanches à 15h.
site officiel 

Merci à Célia pour cette visite très enrichissante et à Delphine pour cette belle invitation.

Et vous, connaissez-vous Andrea Branzi?
3

30 septembre 2014

Bordeaux Antique - Burdigala

Babette nous revient aujourd'hui pour nous parler de l'histoire de la capitale girondine. Et pas n'importe quelle époque, celle de l'Antiquité !
Alors comment était Bordeaux à l'Antiquité? ou plutôt Burdigala... Babette nous dit tout !

La ville de Bordeaux exerce un rayonnement important depuis plusieurs siècles, ceci malgré quelques périodes difficiles.
Dans la Gaule du début du IIIe siècle av. J-C arrivent les Bituriges, celtes germains et guerriers redoutables venus du Nord de la France.
Ce sont les seuls peuples étrangers installés en Aquitaine, ils occupent Burdigala à l'emplacement actuel de Bordeaux. Ils sont près de l'estuaire là où se rencontrent deux grandes routes : celle qui relie la péninsule ibérique à l'Europe du Nord Ouest et celle qui unit la Méditerranée à l'Atlantique.
Ceci leur permet de contrôler la route de l'étain armoricain vers le monde romain, grand consommateur de ce métal. Déjà Burdigala est une place de commerce davantage tournée vers l'Atlantique que vers l'arrière pays.


source image : http://monumerique.aquitaine.fr/2011-2012/lasauque/

En 56 avant notre ère, la ville est prise par Crassus lors de l'invasion de la Gaule par César.
La domination romaine à partir du Ier siècle amène une période de prospérité.
En 43 av. J-C, les troupes romaines occupent la Bretagne ( Angleterre ), elles réclament du vin.
Les Gaulois boivent de la bière et ne cultivent pas la vigne. Les habitants de Burdigala se lancent à la conquête de ce marché et cultivent la vigne. Mais les sols sont pauvres, le climat océanique humide, les gelées précoces. On découvre en Albanie une plante adaptée au milieu aquitain, c'est le basicila, rebaptisé biturica.

Bien avant la venue des armées romaines, les Aquitains connaissent certains délices de la civilisation romaine. Les membres de l'aristocratie apprécient le vin importé d'Italie. Des négociants romains transportent le vin de Campanie vers Narbonne, puis vers Tolosa (Toulouse) puis vers Burdigala. Bordeaux s'urbanise. Le cardo et le decumanus (rue sainte-Catherine, cours de l'Intendance), les deux voies perpendiculaires au centre de la ville romaine sont tracées. Ensuite il y a un plan en damier autour de cet axe.
La ville reçoit une autonomie municipale sous l'empereur Vespasien (entre 69 et 79) et devient capitale de l'Aquitaine à la place de Saintes.
La ville s'étendait sur 120 hectares au IIIe siècle pour 25 000 habitants. On construit des aqueducs, des temples, un amphithéâtre, une curie. Il y a des voies pavées, des trottoirs, des égouts. On utilise l'eau de source, les canalisations sont en plomb.
Le forum - la place publique - est le centre de la vie municipale, il est entouré de portiques, d'une monumentale balustrade, les Piliers de Tutelle (détruits au XVIIe), surmontée d'une attique décoré de statues.

Les temples, la basilique (salle des fêtes), les thermes publics avec leurs bains de vapeur et leurs installations pour la natation et pour les sports sont très fréquentés. L'amphithéâtre, le palais Galien est imposant : 113m sur 112m , 15 000 spectateurs, construit vers 200-230.


source image : http://monumerique.aquitaine.fr/2011-2012/lasauque/

Bordeaux et sa région sont réputées pour leur douceur de vivre. Le poète Ausone (310-394 ou 395) écrit : 

Le Bordeaux est mon pays natal. Là, le ciel est doux et clément.

La gastronomie est déjà importante. Ausone, bien que consul, donne des instructions à son cuisinier : "goûte". Il aime les huîtres du Médoc, qu'on trouve jusque sur la table de l'empereur. Les huîtres et le vin de Bordeaux sont célèbres dans tout l'empire romain. Ausone mentionne aussi les moules, divers poissons (thon, perche ...), les gibiers, la viande de porc et les corbeilles de fruits. Ausone est lui-même pêcheur et chasseur. 

Au VIe siècle la région de Bordeaux est un centre de civilisation et un foyer de culture. Il y a une Université. L'auditorium a sans doute été créé à la fin du IIIe siècle. Les maîtres qui enseignent sont réputés. Les élèves viennent de tout le Sud-Ouest de la Gaule. L'Université est très fermée sur le plan social, les droits d'inscription sont élevés, malgré un système de bourses créé par l'empereur Alexandre Sévère. On va à l'Université pour monter dans la hiérarchie sociale ou exercer des fonctions administratives. La langue latine s'impose.
Au Vie siècle, l'Aquitaine compte plusieurs grands écrivains, le plus célèbre restant Ausone. Il appartient à une famille de notables. En 367, l'empereur l'appelle pour être le précepteur de son fils Gratien. Il devient consul en 379. Bien que chrétien, son inspiration est païenne. Il a une brillante carrière politique ainsi que plusieurs membres de sa famille.
C'est toujours la richesse foncière qui constitue la véritable fortune. Ausone, possédait au moins huit villas dans toute l'Aquitaine avec des territoires immenses.

Au IIIe sicèle, il y a des invasions barbares, la ville s'entoure de remparts. 
A partir de 406 les vandales envahissent l'Aquitaine et saccagent complètement les pays.


Si vous voulez connaître d'autres éléments sur le Bordeaux Antique, je vous conseille le livre de Robert ETIENNE, 1er tome de l'histoire de Bordeaux, sur le "Bordeaux Antique", 1962.

Et vous, connaissiez vous l'histoire de Burdigala, le Bordeaux Antique?
7

16 juillet 2014

Jeanne d'Albret, une figure d'Aquitaine méconnue


Après Aliénor d'Aquitaine, Babette nous revient aujourd'hui pour nous parler d'une autre grande Dame de l'Histoire dont vous ne connaissez peut-être pas beaucoup de choses : Jeanne d'Albret, qui a vécu au XVIème siècle.

Nous connaissons en général le nom de Jeanne d'Albret, nous savons qu'elle est la mère de Henri IV - le roi préféré des Français et sans doute un des plus grands rois de France - , qu'elle a joué un rôle important dans son éducation, dans sa formation.
Si nous visitons Nérac, dans le Lot-et-Garonne, le château de Pau, nous savons qu'elle y a vécu plusieurs années. 

Château de Pau

J'ai voulu me renseigner davantage sur cette femme qui a joué un rôle non négligeable dans l'Histoire de notre pays. Elle est l'ancêtre commun des rois de France, de Henri IV à Charles X - qui a régné jusqu'en 1830- et des actuels rois d'Espagne. Elle a été à la fois une femme d'esprit et une femme d'action, ambitieuse.
Son père Henri d'Albret était d'une famille gasconne possédant une grande partie du Sud-Ouest (Landes, Lot-et-Garonne actuels ...). Il devient roi de Navarre. 
Sa mère, Marguerite d'Angoulême (devenue Marguerite de Navarre) est la soeur unique de François Ier. (c'est une des personnes les plus cultivées du royaume de France, écrivain, auteur de "L'Heptameron", recueil de contes. Elle appelé auprès d'elle les écrivains Marot et Ronsard, les théologiens les plus réputés d'Europe.)
Jeanne d'Albret sera leur unique enfant, donc héritière du royaume de Navarre (à la mort de son père en 1555).



Le roi de France, Henri II, lui fait épouser Antoine de Bourbon, premier prince de sang.
Dans la succession pour le royaume, il vient juste après les fils de Henri II.
Deux de leurs enfants vivront, le futur Henri IV et sa soeur Catherine, à la santé fragile. 
Antoine se convertit à la religion protestante. Jeanne d'Albret se convertira aussi quelques temps plus tard. Puis Antoine revient au catholicisme et trouve la mort en 1562 lors du siège de Rouen.
Influencée par sa mère, Jeanne est une femme très cultivée, s'entourant de nombreux théologiens.
Elle choisit des précepteurs pour son fils qui est resté à la cour.
Jeanne associe son fils à la gestion des possessions familiales. En 1569, après la mort de Condé, oncle du futur Henri IV, Henri devient le chef du parti protestant.


A partir de 1566, Jeanne reprend en main l'éducation de son fils. Elle lui donne une formation politique, lui fait faire des voyages dans ses possessions. Bordeaux
Elle instaure le calvinisme autour de Nérac et en Béarn. Elle fait visiter à Henri et sa soeur Catherine les installations de l'imprimeur - éditeur parisien le plus réputé; elle a compris l'importance de l'imprimerie, pour diffuser la parole politique et religieuse.
La santé fragile, tuberculeuse, elle meurt épuisée en juin 1572 en préparant le mariage de son fils avec Marguerite de Valois (la fameuse Reine Margot), fille du roi Henri II et soeur de Henri III.

Vous trouverez des renseignements sur Jeanne d'Albret dans le livre de François BAYROU "Henri IV, le roi libre", Flammarion 1994.
Un livre sur Jeanne d'Albret de Cazaux "Jeanne d'Albret" 1973. 
Elle nous a laissé aussi ses "Mémoires".

Et vous, que connaissiez-vous de Jeanne d'Albret ? Bordeaux
14

04 juillet 2014

A la rencontre d'ORIGINBY, mode made in Bordeaux




A Bordeaux, la sphère de la mode et des créateurs grandit de plus en plus, et ce n'est pas pour me déplaire.... ;-)
Rappelez-vous il y a quelques semaines, je vous parlais de la talentueuse créatrice Elise Martimort
Il y a peu de temps, j'ai pu aller à la rencontre de la marque ORIGINBY et de sa créatrice Céline Patrier.
Je vais vous en dire un peu plus aujourd'hui sur cette marque si particulière.
21

25 juin 2014

Comme une envie de faire les soldes chez Kling

Les voilà, les tant attendus soldes d'été sont arrivés :-)
Et que pensez-vous de commencer vos soldes par la marque Kling ? ^^
Si ce nom vous paraît inconnu, alors rappelez-vous, je vous avais déjà parlé de cette marque espagnole Kling, dont j'aime particulièrement leurs petites robes!
Située dans une rue un peu à l'écart du brouhaha shoppinguesque de la rue Ste Catherine (elle se situe au 1 rue de la Merci), la boutique bordelaise se fait parfois oublier ... pour mieux la retrouver ;)

Je vous ai donc préparé une petite sélection d'articles que j'ai repéré pour les soldes (que vous pouvez aussi commander en ligne via monshowroomvip.com ) :

24

17 juin 2014

Nouvel album Xscape de Michael Jackson - soirée OrangeXperience


Je vous retrouve aujourd'hui en compagnie de Jonathan. :-)
En effet cet article sera divisé en 2 parties : la première à la soirée à laquelle j'ai participé avec Jonathan, dans le cadre de la sortie de dernier album de Michael Jackson, organisée par Orange et Sony, à la Très Grande Boutique Orange Ste Catherine à Bordeaux, et la seconde à la critique de l'album posthume du King of Pop, Xscape.

Je vais donc commencer par vous raconter mes impressions sur cette soirée et ensuite je vous laisse en compagnie de la critique de Jonathan :)

10

28 mai 2014

EDJI débarque à Bordeaux !



Il y a une dizaine de jours, je me suis rendue en compagnie de Malgosia, dans une nouvelle boutique fashion de la région bordelaise EDJI.
Cette boutique se trouve dans l'extension du centre commercial Mérignac Soleil.
Je vais donc vous en dire un peu plus sur cette marque française :)

27

21 mai 2014

Rencontre avec la créatrice Elise Martimort


J’ai eu la chance d’être invitée par une créatrice bordelaise à visiter son showroom et son atelier.
Elise Martimort est originaire de région parisienne et diplômée d'ESMOD et a installé son premier espace tout récemment à Bordeaux, au 14 rue Huguerie.
Elle crée notamment des robes de mariées (d’où le choix non anodin de l’installation rue Huguerie ^^) ainsi que des robes de gala.

Elle nous a accueillies, moi et mon amie Margaux, qui souhaitait avoir des renseignements sur ses créations de robes de mariées.
16

01 mai 2014

Qui était Aliénor d'Aquitaine ?



Aujourd'hui, Babette nous parle d'Aliénor d’Aquitaine, une reine du Moyen Age exceptionnelle. Tout Bordelais et Aquitain a déjà entendu parlé de cette femme, mais que savez-vous vraiment sur elle ?
Il est temps d'en découvrir plus sur cette Reine du XIIème siècle.
5

21 janvier 2014

Les expos du moment à Bordeaux


Vous le savez déjà, j'aime beaucoup les expos, et pourtant je passe souvent à côté de certaines...
J'ai donc pensé à me faire une petite liste des expos du moment sur Bordeaux et puis je me suis dit que j'allais vous la faire partager :)

Alors voici en ce moment à Bordeaux, les expositions auxquelles vous pouvez vous rendre :)

8

05 janvier 2014

Le Grand Coeur - Jean-Christophe Rufin

Petite annonce avant d'entrer dans le vif du sujet : 
Je souhaite une très belle année 2014 à tous en espérant que tout ce que vous souhaitez se réalise cette année :)
Et je vous souhaite une santé de fer ainsi qu'à vos proches :)

Afin de bien commencer l'année sur My Trends, une nouvelle rubrique fait son apparition avec la contribution d'une nouvelle guest-author,  il s'agit des Chroniques de Babette !
Babette nous fera partager son avis sur ses lectures du moment et étant passionnée d'Histoire, elle nous fera découvrir quelques éléments de l'Histoire de Bordeaux alors restez connectés ;)

Pour ce jour, Babette nous parle d'un livre qu'elle avait découvert via Sud-Ouest, il s'agit d'un ouvrage de Jean-Christophe RUFIN, Le Grand Coeur.

Jean-Christophe Rufin


Je vous laisse découvrir son avis :)

8

13 décembre 2013

Compte-rendu du concert de Stromae

concert stromae bordeaux
source
Vous commencez à en avoir l'habitude, tous les 15 jours, vous pouvez découvrir sur My Trends une nouvelle critique que nous pond Jonathan.

Seulement, cette fois-ci c'est un peu différent puisque ce n'est pas une critique d'album que vous allez pouvoir lire mais un compte-rendu du concert du Stromae !

Et oui ! Jonathan a été bien chanceux, puisqu'il a pu se rendre au Rocher de Palmer en banlieue de Bordeaux, à Cenon,  pour profiter de la prestation de l'artiste musical francophone de 2013.

Je vous laisse découvrir les impressions de Jonathan sur ce concert :)

9

12 novembre 2013

L'exposition "La chaussure, une passion française" à Bordeaux!


La Fédération de la Chaussure organisait, du 24 octobre au 7 novembre, une exposition exceptionnelle intitulée " La Chaussure, une passion française – Création & innovation depuis 150 ans ", à l’Espace Saint Rémi, 4 rue Jouannet à Bordeaux.
J'aime beaucoup cet espace Saint-Rémi, dans une église, j'y étais d'ailleurs allée voir l'exposition sur le catalogue La Redoute.
Je vous avoue qu'après avoir reçu le communiqué, j'avais un peu zappé l'info et je ne l'ai donc pas annoncée sur le blog... je m'y suis finalement rendue à la toute fin de la période; et heureusement car cela valait vraiment le coup (surtout que l'exposition était gratuite, ce qui n'est pas si courant pour des expositions temporaires ET l'espace était ouvert jusqu'à 20h, un autre point positif à souligner).
Je vais donc vous faire partager mes impressions sur cette exposition.
12

10 novembre 2013

La boutique Le Palais des Thés à Bordeaux - Soirée d'Inauguration


Le mercredi 6 novembre s'est déroulée la soirée d'inauguration de la boutique Le Palais des Thés à Bordeaux.
Quand j'ai découvert via un email que j'étais invitée à cette soirée d'inauguration j'étais vraiment ravie, ayant une consommation (quasi) quotidienne de thés.
Le Palais des Thés était par contre pour moi inconnu, mais peut-être avez-vous eu l'occasion d'aller dans les nombreuses boutiques présentes en France :
Lyon, Aix-en-Provence, Grenoble, Lille, Marseille, Montpellier, Mulhouse, Nantes, Nice, Nîmes, Strasbourg, Toulouse, Rennes et 5 boutique à Paris (Bordeaux est retardataire au final ^^)

Cette soirée d'inauguration est donc l'occasion pour moi de découvrir cette enseigne bénéficiant déjà d'une jolie présence en France.

13

19 septembre 2013

Maritza - Nouvelle Boutique Beauté Bio à Bordeaux


Il y a quelques jours, je me suis rendue dans une nouvelle boutique à Bordeaux, Maritza, rue Lafaurie de Monbadon, tout proche de Gambetta et des Grands Hommes.
J'ai été invitée par sa propriétaire, Maritza Nicolay, qui vient tout juste d'ouvrir sa boutique. Maritza a une formation d'ingénieur-chimiste complétée par un diplôme en marketing.
Le concept est de proposer des produits de beauté & bien-être, tous certifiés bio.

J'ai donc été accueillie chaleureusement par Maritza à qui j'ai posé quelques questions et qui m'a très agréablement présenté sa boutique.

18

28 juillet 2013

Visite de L'Institut Culturel Bernard Magrez à Bordeaux

Je vous avais déjà parlé de cet institut, un peu excentré, qui se trouve au 16 rue de Tivoli.
D'ailleurs pour info, Joël Robuchon va ouvrir un restaurant gastronomique juste en face ;)
Mais je n'avais pas pu le visiter et j'ai eu l'occasion d'y aller il y a une quinzaine de jours.

Bernard Magrez est bien connu dans la région, propriétaire de nombreux domaines viticoles, et a créé cet institut pour mettre en avant les oeuvres d'artistes contemporains.
Vous l'aurez donc compris, si vous n'êtes pas adepte de l'art contemporain, je ne vous conseille pas d'y aller, vous risquerez de vous ennuyer...
Allez je vous laisse découvrir l'institut en images avec notamment l'exposition Rêves de Venise :
28