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03 juin 2015

Jean-Paul Gaultier & ses pièces phares

Grâce à Johanna j'ai eu échos du dernier reportage réalisé par l'excellent Loïc Prigent diffusé sur Arte il y a déjà quelques semaines : "Jean-Paul Gaultier travaille".

Alors de quoi était-il question dans ce reportage sur le travail de Jean-Paul Gaultier?

Loïc Prigent a proposé à Jean-Paul Gaultier de présenter dans son atelier les pièces phares de sa carrière.
A travers un reportage intimiste on (re)découvre alors les pièces qui ont fait la renommée du couturier.

Parmi elles, voici les pièces que l'on retrouve (petite séance de rattrapage si vous avez manqué le reportage) :

Jean-Paul Gaultier nous explique qu'à ses débuts tout est parti du marché Saint Pierre et de l'art de réutiliser des pièces de tissus existantes pour les transformer.
Autour de lui, ses proches l'aident pour la fabrication : cousine, maman, concierge …
Puis il s'inspira de ses séjours à Londres et notamment des punks.

Le premier modèle qu'il présente est le tutu de danseuse : court et avec du jean, reprenant les poches notamment :

capture reportage loic prigent gaultier


JPG nous présente ensuite le canevas qu'il réinventera en gilets et boléros :

capture cavenas boléros reportage gaultier

capture cavenas boléros reportage gaultier loic prigent


Puis vint le lancement de la fameuse marinière :

marinière jp gaultier reportage loic prigent

capture marinière jp gaultier reportage loic prigent



Le kilt :

capture kilt jp gaultier reportage loic prigent


Epris de l'absurdité, il présente des bijoux créés à partir des circuits électroniques, de boules de thé ou de boîtes de conserve… boîte de conserve qui deviendra l'écrin de son parfum :

capture reportage loic prigent jp gaultier boite conserve

image provenant du site web & luxe

La veste de camouflage et son collier en cartouchière :



Et bien sûr son mémorable corset que Madonna rendra célèbre :


La jupe pour homme ! d'inspiration du long tablier du serveur de brasserie, qui donne à l'homme une silhouette assez surprenante :)


Le théâtre va également inspirer JP Gaultier et cette inspiration donnera le jour au vêtement trompe l'oeil :


L'indémodable blouson en jean à la marocaine :



Le mélange africain/ occidental  qui donnera naissance à la collection Barbès :




Alors, êtes-vous incollable sur les pièces phares créées par JP Gaultier ? ;-)
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31 mars 2015

L'histoire du quartier des Chartrons à Bordeaux

Babette revient aujourd'hui pour nous faire part d'une nouvelle chronique sur l'histoire de notre région. Après être allé du côté des origines du Cap Ferret, cette fois-ci nous revenons dans la capitale girondine pour partir à la découverte de l'histoire d'un des quartiers les plus courtisés du moment à Bordeaux : les Chartrons.

Quelle est l'histoire des Chartrons ?

Le nom des Chartrons est intimement lié à celui de la ville de Bordeaux
Qui étaient alors ces chartrons qui ont joué un rôle si essentiel dans l'histoire de notre ville, dans sa renommée internationale ?

Globalement, nous savons en général qu'ils étaient des négociants en vin et qu'ils habitaient le quartier qui porte leur nom.
Les Bordelais de souche avaient semble-t-il peu de goût pour le commerce et ont toujours fait appel à des étrangers. 
Au XIVe siècle, des religieux chartreux, chassés du Périgord viennent s'installer à Bordeaux dans des quartiers insalubres qu'ils amendent : c'est l'origine du quartier des Chartrons.

Le développement des Chartrons par des négociants de diverses nationalités

Au XVIIe siècle, des négociants flamands, hollandais, anglais puis allemands s'y installèrent. Ils forment des dynasties qui achèteront, des domaines viticoles. Ils tiennent le haut du Pavé, d'où le nom donné au "Pavé des Chartrons" - actuel cours Xavier Arnozan.



Source : flickr.com Profil filtran

Les Hollandais sont prédominants jusqu'au début du XVIIIe siècle, les négociants de la Hanse - ports allemands de la mer Baltique - les ont progressivement remplacés. A partir du XVIIIe siècle seuls les vins sont débarqués aux Chartrons.
Le commerce des vins devient alors routine. De 1713 à environ 1793 le négoce de Bordeaux connaît une splendeur inouïe.
A partir des années 1720, une forêt de mâts couvre la Garonne et témoigne de l'activité fébrile du Port de la Lune (nom donné à cause de sa forme de croissant)
En 1789, Bordeaux compte environ 111 000 habitants (45 000 en 1700), c'est la 3ème ville de France, le 1er port français; son accroissement est supérieur à celui de toute autre ville française.


Source : france.jeditoo.com  Litho 1776 par Le Gouaz, d'après N.-M. Ozanne, Bordeaux, Archives municipales

En 1785, la romancière allemande, amie de la famille de Chartrons Bethmann, en visite à Bordeaux, mentionne environ 400 navires au Port de la Lune. La liberté absolue du commerce est à l'origine de cette prospérité - le sont les immigrants du négoce, étrangers d'Europe du Nord, protestants venus du Sud-Ouest et du Midi de la France qui ont donné à Bordeaux ses meilleurs chances. En 1705, à la fin du règne de Louis XIV, une chambre de commerce est créée à Bordeaux.
Les réseaux tissés par l'Internationale protestante ont eu un rôle primordial à l'époque. Les chartrons investissaient une partie de leurs bénéfices dans l'achat de grands domaines.

Bordeaux, capitale du vin

Bordeaux devient ainsi petit à petit la capitale du vin, surtout à partir du XIXe siècle. Le vin est alors un produit dans une large mesure fabriqué par le négociant. Les vins des grands châteaux ( d'Yquem,  Margaux, Latour ...) sont commercialisés par l'élite des négociants des Chartrons.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, sous le règne de Napoléon III, il commence à y avoir des conflits entre les négociants et les propriétaires. La Chambre de commerce est le porte-parole des négociants.
En 1855 le négoce bordelais publie à l'occasion de l'Exposition Universelle la "classification officielle" des vins de Bordeaux : le prix de vente du vin est alors subordonné à cette classification.

Auparavant seul le nom du négociant faisait vendre le produit. Pour ne pas être à la merci des propriétaires, les négociants achetaient d'avance les récoltes de plusieurs années. Les négociants exerçaient en effet une véritable dictature sur le commerce des vins. Lors de l'exposition de 1867, les producteurs peuvent indiquer leur nom sur leurs bouteilles. Désormais on achètera un "château" et non une marque.
La prépondérance du négociant se justifiait par la complexité du marché du vin. Au XIXe siècle, Bordeaux exporte dans le monde entier, plus de la moitié des vins de Gironde sont vendus à l'étranger. Le négoce est à la merci des goûts et des réglementations douanières. Le vin devient un produit de luxe lié aux spéculations.

Toute l'importance des chartrons dans la vie et le développement de Bordeaux

Les chartrons ont joué un rôle important dans la vie de Bordeaux; Au XVIIIe siècle des chartrons font partie de la société où se trouve l'élite de la culture, l'Académie, relayée par la société du Musée où on trouve des futurs girondins, qui renaîtra au XIXe siècle sous la forme d'une société philomatique. Au XIXe siècle deux négociants allemands sont devenus députés. Aux XVIIIe et XIXe siècles, même s'ils ne sont pas très nombreux, les chartrons allemands contrôlent une partie importante des activités économiques. Ils vont donner un caractère spécifique à la classe supérieure de la société bordelaise.
Au XIXe siècle deux maires de Bordeaux sont issus de familles de chartrons allemands, Alexandre de Bethmann et Albert Brandenburg.

Le quartier des  Chartrons, caractérisé par son architecture

Le quartier des Chartrons est célèbre pour son architecture particulière. Strictement, il s'agit du quartier compris entre le quai des Chartrons et la rue Notre-Dame.
Dès le XVIe siècle, la demeure se subordonne à l'entrepôt. Les immigrants étrangers s'installent dans le faubourg des Chartrons. C'est alors un comptoir entrecroisant des rues à damiers. Les chais sont les magasins, entrepôts où sont logés les vins, farines, denrées coloniales. 
Au XVIIIe siècle l'intendant Tourny voulut faire participer entièrement le quartier des Chartrons (alors un peu à l'écart du reste de la ville) à la vie de Bordeaux. Suivant la Garonne, Tourny établit un plan d'alignement pour les façades selon lequel les négociants construisirent leur maison. Au rez-de-chaussée il y a une large porte cochère qui permet de s'enfoncer dans un édifice très profond avec le bureau, la cuisine, le chai. Au premier étage se trouvent le salon et la salle à manger, les chambres sont à l'étage supérieur. De leurs maisons les chartrons voyaient tout ce qui se passait sur les quais et la Garonne.




Au Pavé des Chartrons (cours Xavier Arnozan), les propriétaires se sont accordés à construire des demeures semblables, maisons à balcons sur trompes construites au XVIIIe siècle.

De nos jours le nom des Chartrons est toujours associé au vin de Bordeaux. 
La vie de ce vin, de renommée mondiale, est toujours dans ce même quartier.

Lectures consultées & pour aller + loin 

- le musée des Chartrons, du vin et du négoce : 41 rue Borie - consacré au négoce du vin aux XVIIe et XVIIIe siècles.
- "Histoire de Bordeaux", sous la direction de Ch. Migounet (T. IV - Bordeaux de 1453 à 1715 ; T.V - Bordeaux au XVIIIe siècle ; Bordeaux au XIXe siècle)
- Paul Butel "Vivre à Bordeaux sous l'Ancien Régime", Perrin 1999
- Michel Espagne, "Bordeaux Baltique", la présence culturelle allemande aux XVIIIe et XIXe siècles. Editions du CNRS 1991

Et vous que connaissez-vous des Chartrons ? Que pensez-vous de ce quartier ?

J'espère que cette nouvelle chronique de Babette vous a plu :) Pour ma part je reviens au plus vite avec un article sur une ville italienne que j'ai eu la chance de visiter il y a presque 2 ans : Bologne !
A très bientôt.

Carlota
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15 février 2015

Les villages de Montsoreau & Fontevraud l'Abbaye dans l'Anjou

Comme je vous le disais dans mon article précédent où je vous présentais la ville d'Angers, nous avons donc fait une escapade détente en Pays de Loire au printemps 2014.  Nous en avons ainsi profité pour faire quelques étapes sur notre route : en premier lieu le village de Fontevraud-l'Abbaye, puis le village de Montsoreau.

Concernant Fontevraud-l'Abbaye, si nous nous sommes arrêtés là, c'est parce que nous avions repéré au préalable sur le site internet des restaurants Michelin, L'Hostellerie de la Croix Blanche
Nous avons tout à fait apprécié notre repas dans cet établissement, et nous nous sommes ensuite octroyés une ballade digestive dans le village.
On y trouve en effet la plus grande cité monastique d'Europe. Elle existe depuis près de 1000 ans (!) puisqu'elle a été fondée en 1101 par Robert d'Abrissel. 
Une autre figure historique est emblématique de l'Abbaye de Fontevraud : il s'agit d'Aliénor d'Aquitaine, que Babette vous avait présentée il y a quelques mois sur le blog.  Reine de France, elle se rapprochera d'autant plus de Fontevraud à la mort de son mari (Henri II) dans le but de prendre en charge la direction des affaires du royaume. Elle y restera jusqu'à la fin de sa vie, en 1204. 





Nous avons ensuite repris la route pour nous arrêter quelques kilomètres plus loin dans l'un des 3 villages de la région Pays-de-Loire ayant obtenu le label "Plus beaux villages de France". Il s'agit de Montsoreau bénéficiant d'un joli panorama en bord de Loire. Un château du XVe siècle surplombe le village; ce château fut notamment mis en scène par Alexandre Dumas dans son roman "La dame de Montsoreau"





Le village se compose d'habitations construites en tuffeau blanc et en toits d'ardoise :





Les quais de Loire :





La vue sur le village depuis la rive opposée :



Et vous, connaissez-vous cette région de France? Quelle a été votre dernière escapade en France ?
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12 janvier 2015

Exposition Andrea Branzi à Bordeaux : entre design et art contemporain

Fin décembre, j'ai été invitée par le musée des arts décoratifs et du design de Bordeaux, à me rendre à une exposition sur le designer Andrea Branzi.
Cette exposition  a la particularité d'être hors-les-murs et se trouve dans l'Espace Saint-Rémi.
Vous savez que j'aime beaucoup cet espace d'exposition, je m'y suis notamment rendue pour l'exposition sur La chaussure, une passion française ainsi que pour l'exposition La Redoute.

C'est Célia qui sera notre guide pendant cette visite et tout le long elle saura attirer mon intérêt.

Pour ma part Andrea Branzi, m'était inconnu. Il faut dire que mes connaissances en design sont assez limitées... 

Nous commençons la visite par une mise en contexte.
Andrea Branzi est italien, et de sa Province (il est né à Florence en 1938), n'est pas connecté à toute cette exaltation pop qui se développe dans les années d'après-guerre dans les grandes capitales du monde.

Diplômé en architecture à l'Université de Florence, il développe ensuite le projet Archizoom Associati, avec des productions de mobilier :



Dans les années 1970 et 1980, il crée alors Alchimia puis Memphis, et développe le mouvement du Nouveau Design italien, qui repose sur le déclin des marchés de produits de masse pour mettre en avant des marchés de tendances et de niches.


Ce en quoi réside la particularité du travail d'Andrea Branzi : nous proposer du design comme saupoudré d'art contemporain. Plus précisément l'envie d'Andrea Branzi est de ne pas réduire le design au modern. En découle une opposition à la soumission d'un cahier des charges, à la production en série.



Andrea Branzi nous propose alors de voir le mobilier, les bâtiments, comme modulables. Le fonctionnel n'est pas sa priorité, l'expression l'est.
Il développe une nouvelle vision de l'environnement urbain avec par exemple son projet pour le Grand Paris : intégrer les animaux à la vie urbaine afin de déstresser la population. (mais qui n'a pas été retenu ;) )
Au delà d'être designer, Andrea Branzi se révèle théoricien.







L'exposition s'intitule Please to Meet You, 50 ans de créations (le camp des Rolling Stones est choisi, n'osez pas évoquer les Beatles en sa présence ;-) ).

Andrea Branzi vit toujours en Italie, mais à Milan depuis 1973.

L'exposition (que je vous conseille bien sûr) se tient jusqu'au 25 janvier à l'Espace Saint-Rémi de Bordeaux, 4 rue Jouannet.
De 12h à 18h tous les jours sauf mardis et jours fériés.
Visites guidées tous les samedis et dimanches à 15h.
site officiel 

Merci à Célia pour cette visite très enrichissante et à Delphine pour cette belle invitation.

Et vous, connaissez-vous Andrea Branzi?
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23 décembre 2014

Les origines du Cap Ferret

Le blog reprend du service grâce à Babette qui vous présente aujourd'hui les origines d'un coin de notre région bien particulier : le Cap Ferret.

Tout le monde connaît le Cap Ferret, c'est même un endroit très à la mode actuellement. C'est un petit coin de paradis qui a gardé toute son authenticité loin de l'urbanisation.
Cette presqu'île a un climat particulièrement doux grâce à sa situation abritée. Elle a été longtemps un endroit très isolé avec peu d'habitants, loin de toute communication. C'est une mince avancée de terre dans la mer où on peut trouver le bassin d'Arcachon d'un côté et quelques centaines de mètres plus loin, l'océan.




source : survoldefrance.fr/ Photographe : Patrick Labouyrie

A la fin du XVIIIe siècle, un ingénieur des Ponts et Chaussées, Bremontier, voulut fixer les dunes dans cet endroit presque désert. A partir de 1862 l'Administration des Eaux et Forêts reprend ses travaux : on plante des oyats ou "gourbet".
0n a besoin de main d'oeuvre, aussi une nouvelle population s'installe. C'est la même administration qui va construire le phare. 
Des pêcheurs s'étaient installés en différents endroits de la presqu'île. Originaires pour la plupart de Gujan-Mestras ou de La Teste, ils venaient en chaloupes ou en pinasses, pêcher les poissons. Ils s'installent dans des cabanes de fortune. 

Au XIXe siècle, des fonctionnaires, douaniers, gardiens de phare, s'ajoutent à cette population.
L'ostréiculture apparaît vers 1860, à l'époque de Napoléon III; avec la sylviculture, elles deviennent des industries locales.
Les pinasses à voile traversaient régulièrement le Bassin, alors une vie sociale se développe.
Des villages ostréicoles apparaissent. Ils entrent dans une réglementation stricte : les cabanes construites peuvent être utilisées comme cabanes de travail ou habitations, elles sont toutes faites en bois.
Le village de l'Herbe en est un parfait exemple.



source : geo.fr

Tous ces villages sont inscrits actuellement sur la liste des villages pittoresques depuis 1981 : Piraillan, Le Canon, Claouey, les Jacquets, Petit Piquey, Grand Piquey et le Cap Ferret.

Un maçon testerin,  Michelet, en 1866 découvre le chaulage des tuiles et l'ostréiculture devient rentable, atteignant vers 1882 son âge d'or (environ 4000 parcs et 270 millions d'huîtres).
Léon Lesca, un entrepreneur de travaux publics, né à la Teste en 1825 avait construit en Algérie la voie ferrée de Bône à Philippeville et les quais du port d'Alger et après avoir fait fortune, était revenu dans sa région.

Le gouvernement de Napoléon III avait fait voter les lois de 1860 et 1863 l'autorisant à aliéner une partie des dunes boisées par l'Etat et devenue forêt domaniale. Léon Lesca et son frère achetèrent aux enchères publiques un très grand nombre d'hectares entre Piquey et Belisaire.
En 1865, il fait construire à l'Herbe une villa de style néo-mauresque. Il  a été conseiller général de 1874 à 1898. Il avait créé la société du Courrier du Cap. Il avait entrepris la culture de la vigne pour donner du travail à la population, fait creuser des réservoirs à poisson. (à Piraillan).
Le débarcadère de Bélisaire a été construit par sa société, le Courrier du Cap.

Le Cap Ferret va recevoir ses premiers visiteurs avec l'arrivée des premiers bateaux à vapeur. Le petit village va de plus en plus se "sociabiliser". Toute la vie tourne autour du bateau à vapeur, surtout le "Courrier du Cap" qui apportait de nouveaux visages, le courrier, les produits alimentaires...
Vers 1925, la population de Bélisaire à la Pointe se divise en deux classes : ceux qui veulent que leur payes reste "le bout du monde" et ceux qui veulent en faire une plage mondaine. La visite du Cap Ferret est recommandée aux estivants d'Arcachon.

L'entrée du Bassin était un endroit stratégique dans le Golfe de Gascogne. Un phare fut construit à proximité du quartier des pêcheurs et allumé pour la première fois en 1840.



source : flickr.com

Pendant la seconde guerre mondiale, tous les phares servaient de tour de guet pour l'armée allemande en renfort du "mur de l'Atlantique".
A la fin de la guerre le phare a été dynamité ainsi que le sommet du sémaphore.
Le phare fut reconstruit entre 1944 et 1947. Le sémaphore est un observatoire de la Marine Nationale et assure la sécurité. Il a été construit en 1856.
En 1976 la presqu'île du Cap Ferret est rattachée à la commune de Lège.

Le Cap Ferret est toujours un endroit à part, un petit coin de paradis, mais de plus en plus visité par les touristes, de plus en plus nombreux. Souhaitons qu'il reste encore longtemps à l'écart d'une urbanisation excessive pour notre bonheur.


En savoir plus :
Christophe DELIVEYNE et Gilles d'AVZAC DE LAMARTINE, "Cap sur le Ferret",  voyage "au bout du monde". Les secret de la biodiversité 2005 : très belles photos.
Jacques RAGOT "Le Cap Ferret de Lège à la Pointe", 1980. 

Et vous, connaissez-vous le Cap Ferret?
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04 novembre 2014

Focus sur le styliste Roland Mouret ( et ses robes ! ;-) )

Si comme moi, vous avez suivi Cousu Main sur M6, vous avez vu la candidate Carmen fondre en larme lorsque le styliste Roland Mouret est entré dans l'atelier.... Cristina Cordula n'en tarit pas d'éloges en le présentant comme le styliste qui conçoit les plus belles robes pour les femmes...
Roland Mouret vous le connaissez sans le savoir, ou plutôt vous connaissez ses créations ... ;-) en effet ses robes sont portées par de nombreuses stars (Catherine Zeta-Jones, Bjork, Kate Moss, Kate Blanchett, Halle Berry, Victoria Beckham, Beyoncé, Demi Moore, ... ) petite sélection :







La Lombard dress a même séduit Kate Middleton


La robe Galaxy est un de ses modèles phares, beaucoup porté et ... beaucoup copié ...
Il y a même eu une collaboration avec Banana Republic autour de cette robe cet été.

Roland Mouret parvient à nous faire aimer la longueur sous les genoux... bel exploit non? ;-)

Mais Roland Mouret, qui est-il?

A 18 ans, Roland Mouret monte à Paris pour étudier dans l'école de mode le cours Berçot... qu'il abandonne au bout de 3 mois !
Originaire du sud-ouest, il commence sa carrière par étant mannequin auprès d'un certain Jean-Paul Gauthier... (qui aimait recruter ses mannequins dans la rue) puis pour Azzedine Alaïa qui deviendra son maître.
Il sera ensuite directeur artistique des chaussures Clergerie.
Autodidacte, Roland Mouret lancera quelques années plus tard sa propre marque : Roland Mouret Design puis le label de prêt-à-porter RM by Roland Mouret.
Il vit désormais et depuis de nombreuses années, à Londres où il s'y sent "plus Français qu'en vivant en France" ... je crois que je vois bien ce qu'il veut dire...

Vous pouvez trouver ses créations sur le site net-a-porter.fr 

Et vous, connaissiez vous Roland Mouret? Que pensez-vous de ses créations? Avez-vous suivi l'émission Cousu Main?
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